Il faut un important investissement pour réaliser des travaux de rénovation énergétiques d’une copropriété. Les postes de dépenses touchent principalement l’isolation des combles, même à l’emploi de la technique par l’extérieur pour les bâtiments en copropriété. Existe-t-il des aides pour aider les copropriétaires à financer les travaux ? Les réponses !
L’importance des travaux de rénovation énergétique en copropriété
Les dépenses énergétiques font partie des principaux postes de dépense en copropriété. La rénovation énergétique réduit la facture. Un nouveau chauffage par exemple consomme moins, tandis que les panneaux solaires permettent d’économiser sur l’éclairage. L’isolation des murs et des combles limite les déperditions énergétiques.
Les aides disponibles pour les rénovations énergétiques des copropriétés.
Les copropriétaires peuvent profiter de l’aide MaPrim’Renov. Il remplace le Crédit d’impôt transition énergétique et programme habiter mieux en Copropriété. Cette aide propose aux copropriétaires plusieurs fonds de financement pouvant couvrir 25 % des coûts des travaux. L’aide plafonne cependant à 3 750 euros par logement. Des bonus passoire thermique et basse consommation peuvent être octroyées aux copropriétaires selon leur profil. Ils peuvent également profiter d’une réduction de TVA à 5,5 % pour les travaux d’isolation qui occupe une grosse part des dépenses. Un accompagnement aux travaux est souvent indispensable.
La copropriété peut aussi prétendre à la prime énergie si le bâtiment existe depuis au moins 2 ans. Le syndicat de copropriété doit voter en assemblée générale les travaux de rénovation éligible au financement. L’isolation, l’installation d’équipement de chauffage à énergie renouvelable (chaudière gaz à condensation, chauffe-eau thermodynamique) l’installation de planche chauffante en font partie. Les collectivités territoriales soutiennent également les travaux de rénovation énergétiques de copropriété. Les aides proposées font partie de l’Opération programmée d’amélioration de l’habitat. Elles sont cumulables avec les aides proposées par l’Anah à raison de 80 % de la facture globale